Bonjour à tous.
Dans cet article, nous allons parler des croyances, comme dans l’article sur la détermination de ses valeurs, attitudes et croyances.
Nous allons cette fois nous focaliser sur nos croyances. L’article précédent parlait des croyances en générales. Nous allons ici parler de croyances positives, limitantes et de fausses croyances. Comment identifier nos croyances, comment les classer et les traiter.
Mais qu’est ce que c’est que toutes ces croyances?
Identifier nos croyances positives
Ce sont les meilleures croyances que vous pouvez avoir. Celles qui vous permettent d’avancer, qui vous donnent confiance en vous.
Bien entendu, nous avons tous les nôtres, héritées de notre expérience de vie individuelle.
Par exemple, une de mes croyances positives est que l’on peut devenir tout ce que l’on veut.
Et je me le prouve : mon travail salarié actuel n’a rien à voir du tout avec ce site! Si l’idée de faire un site m’a taquinée ces dernières années, cela n’a pas suffit à créer celui-ci. En effet, il aura fallut que je découvre comment faire pour les différentes parties existantes.
Ainsi, je me prouve à moi-même que ma croyance est vraie. Cela ne signifie aucunement que c’est facile, juste que c’est possible.
Je vous joins un lien vers un article sur des croyances positives qui me parait pas mal à étudier. 🙂
Identifier nos croyances limitantes
Les croyances limitantes, tout comme les croyances négatives sont celles qui nous bloquent dans notre avancée. Tout comme les croyances positives, nous les cumulons au fil de notre vie.
Par exemple, l’une de mes croyances limitantes est que la curiosité est un vilain défaut. C’est bien entendu un adage populaire. Mais, il n’empêche que je l’ai tellement entendu qu’il est en moi.
Manque de bol, je suis une curieuse… du coup, je me retrouve régulièrement à m’excuser lorsque je fais preuve de curiosité. Que cela soit justifié ou non. En effet, il est nécessaire à mon avis de faire preuve de curiosité dans notre monde en constant mouvement.
Identifier nos croyances négatives
De quoi parle-t-on alors avec les croyances négatives?
Les croyances négatives sont, selon moi, les messages contre soi que l’on a appris. Ils nous freinent dans nos actions, nous dévalorisent. Ils sont donc les premiers à devoir être défaits.
On va ici faire simple et sur un sujet qui parlera à beaucoup. L’une de mes croyances négatives porte sur mon aspect physique (quelle surprise!).
Depuis toute petite, j’ai eu le rôle de la grosse. Et, comme tout enfant bien gentil, j’ai tenu mon rôle.
Cela a forcément générer de forts complexes. Donc, cela a contribué à la mauvaise image de moi acquise. Et, cela a facilité le travail de l’hyperphagie quand elle est arrivée.
On en fait quoi de ces croyances?
Il y a 3 types de croyances mais deux grands traitements à appliquer :
Éprouver nos croyances positives
Celles-là, on les garde bien au chaud. Ponctuellement, on vient les voir pour se redonner de la force et du courage quand on en a besoin.
On les répertorie donc, on ne les oublie pas, et on les teste ponctuellement pour se conforter dans le fait que ce sont de vraies croyances (et non des leurres).
Éprouver nos croyances limitantes ou négatives
Celles-ci, par contre, nous allons les traiter.
Dans un premier temps, nous devons trouver quelle est leur origine.
Puis, il faut les soumettre au test de l’action.
Dans ce cas, il est bon de se poser et de considérer les faits.
Accuser l’autre de tous les torts, c’est oublier sa part de responsabilité et, donc, déformer la réalité. Quels sont les faits exacts, sans déformation, sans généralisation ?
Avoir une vision franche des faits. Et communiquer franchement et directement avec l’autre sur ces faits. Pourquoi communiquer avec l’autre? Pour savoir comment ces faits ont été reçus par l’autre.
Si on prend l’exemple de la curiosité.
Lorsque je pose des questions pour comprendre quelque chose, souvent, je m’excuse. Je m’excuse à cause de ma croyance limitante. Parce que je me dis que l’autre va me trouver ennuyeuse avec mes questions, indiscrète ou bête.
Et qu’ai-je en retour? Généralement, la personne en face me répond que ça ne lui pose aucun souci de répondre à mes questions. Qu’au contraire, ça lui permet d’affiner son message pour que tous comprennent.
Avoir une meilleure communication
Comme dit ci-dessus, communiquer est important pour pouvoir casser ces croyances.
Nous avons trop tendance à penser savoir ce que l’autre à en tête. Mais, sauf avec un don, ce n’est pas réaliste.
La vérité, c’est que l’on prête à l’autre les réactions que nous aurions eu ou que nous aurions voulu qu’il ait.
Communiquer clairement permet également à chacun de pouvoir indiquer ses objectifs, ses priorités. Ainsi, il devient plus facile de comprendre pourquoi l’autre a pu réagir de telle manière.
Remettre en cause ses certitudes
Pour se débarrasser de ses croyances négatives ou limitantes, il faut savoir les remplacer. Les remplacer, oui, mais par quoi?
Par des croyances positives qui vont redonner du dynamisme et de l’entrain.
Pourquoi les remplacer? Je vis avec et ça va.
Oui, certainement. Nous vivons tous avec des croyances, qu’elles soient positives ou négatives.
Seulement, une fausse croyance non remise en cause génère d’autres fausses croyances. A force, cela crée des noeuds qui peuvent nous bloquer plus tard.
Revenons sur la curiosité.
Au lieu de dire que la curiosité est un vilain défaut, que pourrait-on dire?
On pourrait dire “la curiosité est une force dans le monde actuel. A condition de ne pas être intrusive”. Oui, je sais, c’est plus long. Mais cela évite la stigmatisation de toute curiosité. Tout en restant dans le respect des autres (sans intrusion).
Conclusion
Il y a plusieurs types de croyances. Les croyances positives sont celles qui nous rendent enthousiastes. En opposition, il y a les croyances négatives (limitantes ou fausses) qui nous freinent.
Notre but à nous est alors de trier les vraies croyances des fausses. Quelles soient positives ou négatives, nous avons besoin de ne garder de de vraies croyances.
Pour cela, il est important de mettre à l’épreuve ses croyances. Pour cela, il est nécessaire de passer à l’action. Cela peut s’avérer être le travail de toute une vie.
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