Le stress est une réaction normale du corps face à une situation qui nous dépasse.
Réagir à ces évènement est donc normal. Même si l’on nous dit régulièrement que réagir n’est pas le mieux pour nous. Oui… cependant, on ne peut pas toujours tout maîtriser et encore moins actuellement avec la période que l’on vit.
Observer comment tu réagis au stress est un bon début pour mieux te découvrir et pouvoir éventuellement par la suite faire évoluer tes comportements.
Nous avons discuté de ces schémas avec ma psychologue en début de mois, j’en ai parlé rapidement dans le live Facebook de vendredi dernier. Je vais ici développer un peu plus cela.
Les réactions possible
Tout d’abord, il faut bien comprendre que chaque situation est unique. Elle peut entrer en résonance avec d’autres situations vécues plus tôt. Que l’on ait conscience ou non de celles-ci.
Ainsi, on ne réagira pas toujours de la même manière quelle que soit le stress subi. Notre corps va s’adapter à la situation présentée.
L’attaque
La première réaction possible va être l’attaque. La guerrière en toi se réveille et se débat.
Elle peut se matérialiser physiquement. Mais aussi mentalement.
Mentalement, c’est cette petite voix qui est bien souvent critique vis-à-vis de toi ou des autres.
Elle est là, elle existe. Elle fait partie intégrante de toi.
La fuite
Cette deuxième réaction est également la plus connue face aux agressions extérieures.
Si l’on t’attaques physiquement, tu peux riposter ou fuir.
Lorsqu’un événement extérieur vient te stresser, c’est pareil. Tu as le choix de base. Mais le cerveau choisit instinctivement LA solution pour te préserver.
Encore une fois, il peut s’agir d’une fuite mentale. C’est là que sont les dépendances quelles qu’elles soient : pour fuir une situation stressante. Ou même cette envie de se rouler en boule et dormir après les crises pour oublier.
L’immobilité
Cette troisième option rentre dans les options bien connues. Elle est rarement la meilleure en cas d’attaque physique mais incontrôlable.
Tu vois l’action arriver, tu te protège éventuellement mais tu te tétanise et n’arrives plus à bouger.
Même si la battante en toi peut te hurler de bouger de là.
Ce caractère spécifique est lié également à des expériences passées où cela a été pour ton cerveau le meilleur moyen de te préserver. Il le reproduit maintenant à l’infini.
La dépendance à autrui
La dépendance à autrui est le fait d’attendre de quelqu’un d’autre qu’il agisse ou décide pour toi.
Agression physique? Untel va venir te sauver.
Stress mental? Unetelle doit venir t’aider.
Cela équivaut à mettre sa capacité d’adaptation dans les mains d’une autre personne. On est dans la dépendance, dans le dépôt de notre vie auprès d’une autre personne. C’est parfois sécurisant. Et pouvoir dire que c’est parce que Untel ou unetelle n’est pas venue que ça a tourné ainsi, avouons-le, ça a le mérite d’alléger la conscience.
La fatigue physique
Parfois, suite à un stress, on peut se sentir exténués. C’est un contre-coup de la situation. Notre corps a mobilisé toute son énergie dans la gestion de cette situation. Il a maintenant besoin de récupérer.
Encore une fois, il te protège. Ton corps entier se mobilise pour toi. Autorises-le à récupérer comme tes parents te l’autorisaient plus petite quand tu découvrais pleins de choses et que tu avais besoin de récupérer.
Et toi, comment réagis tu face au stress ?
Notre but à ce jour
Aujourd’hui et pour les semaines à venir, le but est d’observer. Observer comment tu réagis face au stress.
Pas en te stressant encore plus et en cherchant à modifier les choses. Non. En observant avec bienveillance. En te disant que dans telle(s) situation, tu as tendance à réagir de telle sorte.
C’est un fait. Pas une critique.
Dans tous les cas, suite à un stress, notre corps a besoin de faire quelque chose. Alors autant le faire avec un maximum de bienveillance et d’amour envers notre corps qui nous protège de son mieux au quotidien.
Du stress, il en encaisse au quotidien dans les choix multiples qui s’offrent à lui. Dans l’ère actuelle où tout doit aller vite. Il prend des décisions au mieux pour nous en une fraction de seconde. Acceptons qu’il agisse ainsi en pensant que c’est ce qu’il y a de mieux pour nous.
Oui, le cerveau pensera que la réaction eue n’est pas forcément la plus adaptée. Mais cette décision se fait en une fraction de seconde.
Quand on risque un accident sur la route, le cerveau analyse en une poignée de seconde et fait au mieux. Notre capacité d’analyse n’est pas présente ici, seuls les réflexes y sont.
Comment aimerais tu réagir face au stress?
Une fois que tu as pris le temps de voir quelles sont tes réactions face à plusieurs situations, vois si elles sont adaptées.
Si elles ne le sont pas, qu’aimerais tu que soit ta réaction?
Tu ne peux pas retirer une réaction pour laisser un vide. Ton cerveau ne l’acceptera pas car cela signifierait que tu ne serais plus protégée.
Prends une situation et vois ce que tu aimerais avoir comme autre réaction. Puis notes-le toi dans un endroit où tu pourras le voir et y penser régulièrement. Et rien de tel que la pratique. Quand une situation se présente, essaye de changer cela.
Au début, cela demandera certainement de faire doublon. C’est à dire d’y revenir et de faire différemment.
N’hésites pas non plus à imaginer l’arriver de la situation et te concentrer sur ta nouvelle réaction.
Le but est que cela devienne ton nouveau réflexe. Il faut donc prendre une seule situation à la fois et s’entrainer encore et encore. Jusqu’à ce que cela devienne un automatisme. Quelque chose qui se déclenche sans avoir besoin d’y penser.
Comprendre comment tu réagis face au stress est important. Cela ouvre une voie vers toi et qui tu es au plus profond de toi. Et, en traitant tout cela avec amour, pourquoi pas vers plus d’amour de toi? 🙂