Cet article fait suite à celui expliquant la visualisation.
La question suivante est bien entendu de savoir la place qu’occupe la visualisation dans l’hyperphagie et sa guérison.
Et c’est ce que nous allons voir ici.
Changer son regard sur soi
Nous en avons déjà parlé plusieurs fois, l’un des soucis de l’hyperphagie et des troubles du comportements alimentaires en général est la vision de soi. La manière dont on voit son corps et sa personne.
Prendre soin de toi pour avoir une meilleure vision de toi-même reste une bonne chose à faire. Ainsi que le fait de faire la liste de tes qualités et compétences. Cependant, y ajouter une visualisation positive de toi et de ton corps est un plus.
Accepter de se représenter son corps avec un regard bienveillant peut permettre d’apprivoiser son image de soi. Le fait de se visualiser en train de faire quelque chose qui représente un défi peut également consolider sa confiance en soi.
Réajuster ce que le corps vit
Si la visualisation peut se faire en statique, elle peut également se faire en mouvement. Toujours pareil, dans un environnement où tu seras en sécurité pour vivre cette expérience.
Le mouvement n’est pas forcément énorme, mais cela permet de réajuster ce que ton corps vit à tes ressentis.
En retrouvant ce lien entre ton corps et tes ressentis, tu peux te reconnecter à toi-même et profiter de ces instants.
La place de la visualisation dans l’hyperphagie ?
Si la visualisation n’est pas une obligation pour sortir de l’hyperphagie, elle n’en reste pas moins un outil intéressant.
N’oublions pas que l’hyperphagie provoque des dissonances multiples par rapport à notre corps. Nos perceptions corporelles sont faussées; nos pensées et émotions deviennent violentes. Nos comportements peuvent également devenir violents ou nous isoler du monde.
La visualisation seule ne changera pas les choses. Mais elle va nous permettre de mieux réajuster ces dissonances.
C’est pourquoi je comprends aujourd’hui mieux la place de la visualisation dans la sortie de l’hyperphagie. Je me rends compte que je la pratiquait déjà sans le savoir lors de mes méditations du soir.
Pas au quotidien, mais ponctuellement. Et cela a pu jouer sur l’amélioration de ma façon d’être envers moi et les autres.
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