Souvent, j’ai entendu parlé de gratitude et je me demandais ce que cela pouvait bien changer à ma vie. Comment avoir de la gratitude pour des années de galère avec la nourriture? Et pourtant, la gratitude est une pierre essentielle pour contrer l’hyperphagie. Je vais vous expliquer ici pourquoi.
Je ai redécouvert la gratitude via un coaching sur la pensée positive puis je l’ai élargie au fil du temps à autre chose que des gens. Et à éprouver de la gratitude pour moi aussi.
La gratitude, qu’est-ce que c’est?
Le Robert définit la gratitude comme suit :
Sentiment affectueux que l’on éprouve envers quelqu’un dont on est l’obligé. ➙ reconnaissance; s’oppose à ingratitude.
https://dictionnaire.lerobert.com/definition/gratitude
En fait, la gratitude est plus que cela.
C’est un sentiment de reconnaissance pour une personne (c’est ce que nous dit le Robert), un évènement ou un objet. Mais la personne pour laquelle on éprouve de la reconnaissance peut être une personne extérieure ou nous-mêmes.
Petite expérience : penses à un moment de ta vie où une personne t’a exprimée sa gratitude pour une chose que tu as faite.
Comment te sentais-tu à cet instant?
Si l’hyperphagie faisait déjà parti de ta vie, as tu eu envie de te tourner vers la nourriture?
La gratitude (exprimée ou reçue) amène de la positivité, de l’énergie (c’est une bonne manière de recharger son énergie), de l’estime de soi.
De plus, la gratitude est plus facile à exprimer que d’autres sentiments comme la colère ou l’amour qui sont intenses et véhiculent beaucoup de choses.
Un “merci sincère”, donné ou reçu, est un premier pas.
Parce que la gratitude est exprimable du fond du cœur et qu’elle fait du bien, elle peut aider à contrer l’hyperphagie.
Nous allons voir ensemble pourquoi la pratiquer dans le cadre de l’hyperphagie.
Comment la gratitude peut contrer l’hyperphagie?
La situation de départ
L’hyperphagie a tendance à nous faire tomber dans la spirale de l’auto-sabotage.
Combien de fois t’es-tu sentie tellement mal physiquement et psychologiquement après une crise? Et combien de fois en as-tu pleuré? Combien de fois t’es-tu demandé quand ce cauchemar allait enfin s’arrêter?
C’est parce que tu connais cet état celui qui te fait te sentir si mal que tu vas comprendre la suite. Lorsque l’on se sent mal, on entre plus facilement dans un cercle vicieux. On se sent mal, notre cerveau boucle sur ce mal-être. Il met un filtre noir sur ce qui nous entoure. Tout parait négatif. Et on se retrouve bien plus facilement dans des évènements ou avec des personnes qui ne nous correspondent pas. Des personnes qui sont négatives, des évènements qui ne nous font aucun bien.
A l’inverse, quand on se sent bien, on met en place plus facilement un cercle vertueux. Le cerveau met un filtre bisounours. La vie parait belle et pleine de possibilités.
Le problème que l’on a, c’est que, en plus de notre petite voix qui nous appuie la tête sous l’eau après une crise, notre environnement est plutôt négatif.
La télévision est anxiogène : les informations de manière générale jouent sur les peurs et la misère. L’arrivée de la Covid n’a rien arrangé de ce côté-là. Les séries et films sont plus souvent à jouer sur les peurs et les liens tissés avec les personnages qu’à montrer du bonheur en barre. Ce n’est pas assez vendeur du bonheur…
Les musiques actuelles sont assez déprimantes, ça manque de positivité. Si tu ne connais pas, je suis passée au groupe “3 cafés gourmands”. Les chansons sont plus légères. 🙂
Comment faire alors pour que la gratitude contre l’hyperphagie?
La première chose à faire va être de s’exercer. Pratiquer la gratitude chaque matin au réveil, quand tu vas bien.
Si c’est difficile au départ, commences par de petites choses : le corps est toujours présent pour nous, malgré les maltraitances, le fait d’être en vie, de prendre le temps de penser à ces gratitudes, etc.
La gratitude est de l’amour!
Prendre le temps d’exprimer sa gratitude à toutes ces petites choses, c’est exprimer de l’amour envers la vie et envers soi-même.
C’est également faire le choix, compliqué parfois, de se focaliser sur les choses qui nous font du bien.
Une fois exercée, il va forcément y avoir malgré tout des moments difficiles. C’est normal, la vie est faite de hauts et de bas.
Dans ces moments difficiles, penses à ce pour quoi tu es reconnaissante. Cette difficulté est éphémère. Tu en as vu d’autres. Tu te relèveras plus forte encore et ces moments te feront grandir.
On pratique?
Je te propose maintenant de pratiquer la gratitude pendant 7 jours. Une semaine, rien d’infaisable. Vois ce que tu ressens et ce qui vibre en toi en le faisant. N’hésite pas à venir sur le groupe FaceBook pour partager ta semaine de pratique.
Etape 1 : prends un cahier/carnet pour exprimer ta gratitude.
Etape 2 : Chaque matin, écris 5 bonnes choses dont tu disposes dans ta vie (qu’est-ce et pourquoi c’est une bonne chose). Relis-les à haute voix, sincèrement en remerciant pour chacun des bonnes choses.
Etape 3 : Chaque soir, écris 5 bonnes choses qui te sont arrivées dans la journée (de quoi il s’agit et pourquoi c’est une bonne chose). Relis-les à haute voix en les revivant et remercie pour chacune de ces choses.
Lorsqu’un moment difficile pointe le bout de son nez, au lieu de sombrer, reprends ta liste et relis la dernière en date en remerciant sincèrement encore. Vois comment cela agit sur ton humeur et ton énergie. Puis, au lieu de te focaliser sur le problème qui pointe, vois quelles sont les solutions envisageables.
Le fait de pratiquer la gratitude va t’aider à voir les choses différemment. La gratitude active les zones du cerveau liées à la créativité. Et trouver des solutions aux problèmes peut ainsi être facilité.
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