Dépasser ses peurs

Cette semaine a été pour moi une bonne semaine pour dépasser certaines de mes peurs. Et je voulais partager cela afin de montrer à tous que c’est possible.

De quelles peurs parlons nous?
– La reprise des transports
– La reprise sportive
– Les magasins le premier samedi des soldes
– Les week-ends seule.

Ce sont des peurs personnelles et qui peuvent paraitre dérisoires à d’autres. Mais elles restent des peurs qu’il m’a fallut dépasser pour pouvoir avancer.

Petite introduction explicative à tout cela.

Au 14 juillet dernier, j’ai commencé à être arrêtée pour des soucis de santé au niveau du dos. Je dirai volontiers que cela n’a rien à voir avec l’hyperphagie. Mais la réalité est que mon surpoids n’aide en rien…
Cet arrêt a duré dans le temps puisqu’il a demandé une infiltration au niveau de la colonne. Et cette infiltration n’a eu lieu qu’en mars 2020.
Puis est venu le confinement qui m’a permis de ne pas reprendre juste après l’infiltration. Mais cela ne m’a pas empêcher de mettre mon dos à contribution avec les enfants pendant tout ce temps.

Tout cet enchainement est aussi en lien avec mon activité sportive. En effet, que ce soit avec mes soucis de dos ou le confinement, je n’ai pas vraiment fait de sport. Il aurait pourtant fallu le faire pour muscler le dos après tout cela. Je n’ai pas eu non plus de rééducation, du fait du confinement. Puis du fait que je n’ai pas appelé puisque j’allais bien.

Dépasser mes peurs de la semaine : cas pratiques

Dépasser la peur des transports

Ma peur du retour dans les transports (parisiens ou non) est liée au contexte de coronavirus actuel et d’un peu d’agoraphobie après un an dans ma campagne, tranquille.

Cependant, il a bien fallu y retourner quand le travail l’a exigé. Concentration maximale sur les aspects positifs de la sociabilisation au travail. Et tentative de laisser de côté les aspects anxiogènes.
Mercredi, reprise du train avec la boule au ventre. Tout s’est très bien passé le matin. Les gens étaient respectueux dans les transports. Cela vient certainement du fait qu’il n’y avait pas forcément beaucoup de monde.

Rassurée par ce trajet, j’ai abordé le retour beaucoup plus sereinement. Et heureusement… le retour a cumulé les tares : transports bondés, retards, etc. il ne manquait plus que la suppression d’un train pour en faire un scénario tel que je le redoutais le matin même. Et pourtant, parfait! Ce trajet a été pris avec suffisamment de recul et de précautions. Je suis arrivée à la maison en me sentant salie par tout cela. Mais, pendant le trajet, ça a été. Et, une douche en arrivant m’a suffi pour me sentir bien.

J’ai alors été tellement fière de moi. J’ai dépassé cette peur des transports en grimpant dans ce train le premier jour.
Le lendemain, plus de boule au ventre quand je suis arrivée à la gare.

Dépasser la peur de la reprise sportive

De la même manière que pour les transports, la reprise sportive était anticipée avec peur. Parce que je fais un sport physique (judo). Et parce que, au bout d’un an, j’ai repris du poids. Cela me fait craindre pour le dos et pour mes capacités physiques en général. Et toujours ce contexte actuel de coronavirus. Cela nous fait reprendre avec un protocole adapté mais qui fait bizarre.

Cependant, j’avais décidé d’y aller jeudi soir. Je me suis préparée. J’avais trouvé 1.000 excuses pour reporter cette reprise. Mais j’y ai été. J’ai “affronté” cette nouvelle manière de pratiquer. J’ai retrouvé physiquement des sensations intenses. Et des courbatures les jours suivants. Mais j’étais tellement heureuse de l’accomplissement!
Je suis rentrée en mode zombie à la maison tellement j’étais fatiguée. Mais ça a fait du bien.

Le protocole fait bizarre mais on fera avec tant qu’il le faudra.
J’ai souffert physiquement. Mais les profs ont été attentifs au fait que je fasse attention à moi.
Mon dos a tiré assez fort. Mais moins douloureux que le cœur, les bras et les jambes.
Je suis maintenant rassurée et déterminée à y retourner tant que je le pourrai. Facilité actuelle : mes enfants sont en vacances.

Dépasser la peur des magasins le premier samedi des soldes

Les magasins le samedi, j’ai ça en horreur. Trop de monde entassé. Quand je dis que l’agoraphobie n’est parfois pas loin avec moi. 😀
Alors, un samedi de soldes… le premier samedi des soldes… angoisse totale.
Cependant, cette semaine, je ne me suis pas vraiment laissé le choix.

Pas de courses de la semaine, c’est vivable mais ça manque de denrées périssables dont j’ai besoin/envie/faim comme des tomates et des fruits.
J’ai bien des tomates en boite et des fruits au sirop. Mais ça ne me comble jamais autant que leurs équivalents frais.

Après avoir reporté cela sans arrêt, j’y ai donc été hier matin. Et, pas loupé, il y avait du monde. C’est visible dès le parking… et ça ne donne pas envie…
Mais j’avais ma liste de courses et c’était à faire alors, c’est parti!

Au final, oui, il y avait du monde mais les gens sont restés raisonnables. En effet, pas de bousculade, pas de tentative de passer devant à tout prix. Les gens pressés et stressés, je les ai laissé passé. Et ils ont eu ce bon côté de remercier du geste fait pour eux.
J’y ai passé plus de temps que prévu car j’ai pensé au tri fait dans mes affaires en début de semaine. Alors, je me suis félicitée de mon attitude face à mes peurs de la semaine en me prenant quelques articles en solde. Et des affaires pour les enfants aussi… même loin des yeux, mon cœur pense à eux.

Pour finir, le dépassement de la peur des weekends seule

Les journées seule, je me suis fait une raison et je les gère plutôt bien maintenant.
Mais, bizarrement, les week-ends, c’est encore compliqué. J’ai l’habitude d’avoir les enfants. Ou bien d’être avec mon homme pour l’aider à son travail. Et là, rien pour ce week-end.
Cet article, je dois l’écrire depuis mercredi soir. Le soir après les transports. Mais je n’ai pas pris le temps pour. J’aurais largement pu l’écrire hier. Mais je me suis laissée submerger par les courses le matin puis de l’emballage de jouets et les jeux sur Facebook (qui n’apportent rien d’autre que de passer le temps).

Seule à la maison, cela reste parfois compliqué.
Mais je me dis qu’hier, j’avais besoin de ce temps “off”. Et je reprends mon rythme aujourd’hui. On est dimanche mais je décide de le traiter comme un autre jour.
Des objectifs raisonnables pour la journée, des temps dehors pour me ressourcer (en ballade ou non) puisqu’il fait beau et que j’adore ça.

Et je me sens plus sereine qu’hier où j’ai tué le temps sur l’ordinateur en attendant un message de mon homme, que mon homme rentre, etc.

Conclusion

Nous avons tous des peurs et c’est entièrement normal. Elles nous appartiennent, de fait de notre vécu, de nos ressentis.
Cependant, il nous appartient également de dépasser nos peurs pour pouvoir avancer. J’ai également des peurs vis-à-vis de ce site et de ce que je mets en place. Est ce que cela va marcher? Si jamais cela fonctionne, comment je dois faire administrativement? Comment vais-je pouvoir gérer tant de vies toute seule?

Mais ces peurs ne sont que des appréhensions du futur. Des scenarii que l’on se crée mentalement. Et notre cerveau prends ces peurs pour des choses réelles. C’est pourquoi il est important de les dépasser.

Pour dépasser ses peurs, il faut entrer dans l’action. Parfois, de petits gestes suffisent. Comme de remonter dans un train.
Mais il faut y croire et le faire en se disant que cela ira bien. Et voir, au moment présent, comment améliorer les choses. Comme d’accepter d’être seule et d’en profiter pour faire des choses pour soi.

Et toi, quelles peurs as-tu? Et comment pourrais-tu les dépasser sans te mettre en danger?
Sans se mettre en danger : je n’ai pas été dans le train sans masque ou autre. Ni décidé de reprendre le sport sans lire le protocole qui doit tous nous protéger pour la reprise.
Dépasser ses peurs, oui. Le faire en se mettant réellement en danger, non.

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