Sport et hyperphagie : conciliation possible?

Voici revenir les beaux jours. Et avec eux, les sollicitations pour faire des activités dans tous les sens par ici. Compétitions, parcours du cœur, sorties pédestres,… toutes les raisons sont bonnes pour retrouver la convivialité. Cela se fait tous les ans mais, après deux ans de Covid, cela a un goût spécial pour les associations autour de moi. Alors je me suis dit que nous allions parler cette semaine de la possibilité de concilier sport et hyperphagie.

Faire du sport en surpoids?

Je ne sais pas pour toi mais, perso, en surpoids, j’ai du mal à reprendre le sport en collectivité. Et, pourtant, à chaque fois que j’ai repris le sport en collectivité une fois adulte… j’étais en surpoids. 😀
Le regard des autres, mon mal-être personnel, etc.
Mais, en vrai, je ne fais pas mieux du sport qu’accompagnée.

Choisir son sport lorsque l’on est en surpoids dépend uniquement de soi. Qu’est-ce que tu aimes?

Passes au-delà des critiques des autres et vois ce qui te plait à toi. Vois ou et comment tu peux le faire. Et fais-le!
Bien entendu, tu peux commencer seule et tranquillement. La marche, la natation sont un bon début pour les personnes qui veulent commencer à leur rythme.
Penses à l’effet de groupe. Y aller avec quelqu’un que tu apprécies peut aider. Mais cela ne veut pas dire de ne pas y aller quand cette personne n’y va pas. 😉

A mon niveau, je suis pour aller dans des associations sportives (ou autre mais le sujet du jour est le sport) et les faire vivre. Cela permet d’avoir une ambiance différente des salles de sport. Mais en bénéficiant tout de même de cet effet de groupe motivant.

Alors, oui, je sais… je suis gentille mais marier sport et hyperphagie, c’est pas une sinécure.

Sport et hyperphagie?

Concilier les deux n’est pas évident à cause du moral qui chute suite aux crises. Ou encore de l’image de soi dégradée certains jours, de la fatigue ou autre.

Bien des fois, je me suis fait violence pour aller au sport. Je faisais à moitié la gueule au moment de se préparer et autre. Mais, à la fin de la séance, j’en avais tellement bavé que j’étais contente de moi. Heureuse d’avoir réussi. Lessivée physiquement et avec la seule envie de prendre une douche et d’aller me coucher.
Et plus d’aller me coucher parce que je n’allais pas bien. Mais juste pour récupérer physiquement et être dans la meilleure forme possible le lendemain.

En conciliant les deux, il faut aussi avoir conscience de pourquoi on fait les choses. Car le pas entre hyperphagie et boulimie est vite franchi. Mais, à vrai dire, je pense que ces deux maladies sont sœurs (et non deux maladies complètement différentes par la compensation).
Fais un sport qui te plait. Et fais-le avec ton cœur. Pas avec ta tête pour essayer d’y gagner quelque chose. Ton corps va bouger, il peut changer. Mais il reste ton allié dans toutes ces épreuves.

Mais alors, il est possible de faire du sport en ayant de l’hyperphagie?

Carrément que oui!!
L’hyperphagie est une maladie mentale qui a des répercutions sur le physique. C’est un fait.
Cependant, cela ne t’empêche pas de bouger un peu plus dans un premier temps. Puis de plus en plus dans des environnements que tu aimes.

Si bouger est devenu difficile, commencer par aller plus souvent d’un point A à un point B, en t’écoutant, sans te faire de mal, sera un début.
Le sport est un allié pour ta santé physique et mentale. Mais tu dois vraiment le pratiquer pour te faire plaisir. Et être fière de tes victoires personnelles. Sans comparaison.

Peut-être que 2 minutes de sport te paraissent bien peu par rapport aux coureurs de marathon. Mais on s’en fiche. Ces 2 minutes sont plus que ce que tu faisais avant. Et c’est ça qui compte. La seule comparaison valable est celle entre toi et toi.D’un jour à l’autre, un pas à la fois.

Bonne route!! <3

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *