A quel point sommes-nous rationnel?

Sommes-nous réellement rationnels? Nous pensons généralement l’être, cependant, nos croyances ne le sont pas toujours. Qu’est ce qu’une croyance rationnelle?
Les faits réels sont la base des croyances rationnelles. Nous pensons souvent baser nos croyances sur des faits réels. Et pourtant, parfois, ce n’est pas le cas.

Parfois, nous ressentons l’humeur alentour en fonction de notre sensibilité.

Cependant, ce n’est pas une raison pour croire que l’on peut toujours ressentir l’humeur de tout le monde tout le temps. Il y a parfois des humeurs difficiles à ressentir. Les humeurs sont parfois invisibles ou non dites. En pensant toujours savoir quelle humeur a la personne d’en face, on peut avoir un comportement inadapté.

L’importance de la communication.

Parfois, on pense que, quand on va mal, les gens devraient le savoir tellement c’est évident. Cependant, il faut être honnêtes, il y a peu de médiums sur cette Terre. Il est donc nécessaire de communiquer sur les sentiments qui nous animent. Ainsi, les personnes en face peuvent répondre en toute connaissance de cause. Et même, pourquoi pas, vous aider. 😉
Ne pas communiquer sur ce que l’on ressent risque de créer des malentendus dans tous les domaines de votre vie.

Choisir de changer ses réactions

Parfois, on pense qu’un sentiment est une réaction inévitable à un événement donné. Par exemple, lorsque mon homme rentre en retard à la maison, pendant longtemps je trépignais et m’énervais. Cela me semblait une réaction normale car il ramène les enfants, parce qu’il sait l’heure du repas et que nos soirées sont relativement courtes. Donc, je voyais ces retards comme une course à venir avec les enfants. La colère montait et les crises avec.
Cependant, cela laissait penser que je n’avais aucune possibilité de changement. Ce qui n’est pas vraiment rationnel quand on y pense… il y a des choses immuables dans notre univers mais certainement pas nos réactions.

Il faut alors réfléchir aux événements qui pourraient nous faire réagir différemment à nos habitudes. En envisageant la manière de prendre la responsabilité de ses sentiments et ses actes tout en faisant face à la situation, on peut changer ses habitudes, réellement. Nous pouvons alors être plus rationnels et non plus être victimes de nos sentiments.
Maintenant, lorsque mon homme arrive tard, je relativise les choses. Au lieu d’attendre et de laisser monter la colère, j’avance sur autre chose. Si les enfants sont là (nous sommes confinés tous les 3), j’appelle vers l’heure du dîner pour savoir où il en est. Au besoin, nous mangeons sans lui et il nous rejoint éventuellement plus tard.

Arrêter de généraliser

Nous sommes parfois nos propres démons.
Nous confondons parfois des capacités qui peuvent se développer avec des choses figées.

Personnellement, je me sens mal à chaque fois que je dois prendre la parole en public. Pourquoi? Parce que je n’ai pas confiance en ma compétence. Pourtant, je peux la développer en m’entraînant (et je le sais). J’ai eu des mauvaises expériences sur ce sujet. Cependant, j’ai aussi eu des expériences bien plus réussies. Mais mes expériences ratées prennent plus de place dans ma tête que mes réussites. Cela dépend sur quoi on focalise son attention, comme toujours. Alors, j’essaye de positiver et de voir les choses sous un angle positif.
On fait alors une généralisation sur nos compétences suite à de mauvaises expériences. On devient alors notre pire juge et nous nous bloquons seuls à faire certaines choses, persuadés que l’on ne peut pas faire.

Cependant, honnêtement, qu’est ce qui nous est réellement et définitivement fermé comme compétence?
Prenez vous-même une compétence que vous aimeriez développer. Apprenez à la développer et entrainez-vous. Faites-le de tout votre cœur. En évoluant dans cette compétence, vous verrez alors que votre croyance initiale était fausse et vous pourrez être rationnels et la répudier de votre esprit suite à vos actes.

Voir ce que l’on veut en distordant la réalité

Nous avons parfois tendance, sans forcément s’en rendre compte, à distordre la réalité. Nous en avons parlé précédemment, on a tendance à voir ce en quoi nous croyons.
Parfois, au lieu de voir la réalité telle qu’elle est, on la voit telle qu’elle nous arrange.

Par exemple, il y a des lois de probabilités qui régissent nos vies. Prenons le loto par exemple. Il y a 5 numéros à choisir parmi les 49 numéros totaux. 1 chance sur 49 de trouver le premier numéro, 1 chance sur 48 de trouver le deuxième, etc.
Il y a forcément un facteur chance qui entre en compte mais, factuellement, c’est ainsi que cela fonctionne.

En étant rationnels, il faudrait donc calculer la probabilité qu’une situation se produise. Chaque fois que vous craignez une situation, voyez le nombre de situations possibles et leurs probabilités. Et choisissez de croire plutôt à l’une des solutions positives probable.

L’exagération de la vérité

Parfois, il y a des vérités générales encrées dans nos sociétés. On nous les transmets depuis tout petit et on ne les remet pas forcément en cause.
Ces affirmations, pour être maintenues, nécessitent d’ignorer tout ce que l’on a vécu et qui contredit cela.

Petit exemple en lien avec l’hyperphagie? “Il suffit de volonté pour perdre du poids”, ça vous parle?
Si ce n’était qu’une histoire de volonté, ça se saurait… il y a bien plus de paramètres entrant en compte.
Croire que la perte de poids ne dépend que de la volonté, cela nécessite de ne pas tenir compte de tous ceux qui souffrent de la nourriture.

Comment combattre cela? En prenant le temps d’examiner ces affirmations. Vérifier vos certitudes avec un esprit ouvert auprès des gens que vous connaissez (famille, amis, …). Est-ce que, vraiment, il n’y a pas de contradictions?

Conclusion

Nous nous pensons rationnels dans notre vie. Cependant, ce n’est pas forcément si net que cela. Il y a de nombreux biais possibles et, le plus important, c’est qu’on voit principalement ce que nous pensons être vrai.
On confond parfois notre côté rationnel et nos émotions. Il est important d’y prêter attention.

Les biais possibles :

  • Se croire capable de ressentir l’émotion de tout le monde tout le temps
  • Ne pas communiquer sur ses ressentis
  • Croire qu’un événement donné doit déclencher toujours la même émotion
  • Se bloquer soi-même en se jugeant trop sévèrement
  • Distordre la réalité
  • Exagérer la réalité

Vous trouverez dans cet article des pistes pour pouvoir sortir de ces biais et rester rationnels.

Dites-moi ce que vous avez testé et ce que cela a donné pour vous. 🙂

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