Pendant cette semaine de pause par ici, nous avons bien avancé sur ce que nous devions faire pour notre emménagement. Aujourd’hui, je t’écris en mode “sauvage” sans bureau, branchée à l’arrache, mon premier test avec un PC sur le réseau de notre maison.
Mais la semaine dernière, comme un fait exprès, les articles parlant de TCA me sautaient dessus. Un que j’ai partagé sur Facebook et un autre qui traitait de l’hyperphagie un peu plus dans le détail et des prédispositions qui étaient régulièrement trouvées chez les personnes qui en souffrent.
J’aimerai donc te parler ici de ces prédispositions. Parce qu’elles me parlent et méritent d’être partagées.
En effet, être hyperphage n’est pas quelque chose d’inéluctable. Beaucoup de personnes vivent sans, tout comme beaucoup de personnes vivent avec sans le savoir. Penchons nous donc sur ces prédispositions.
les prédispositions à l’hyperphagie
Les facteurs de vulnérabilité psychologiques
Certains troubles sont souvent présents chez les personnes qui vont consulter pour hyperphagie. A force de les rencontrer, il est difficile de ne pas faire un pont entre ces troubles et l’hyperphagie.
Les troubles dépressifs, de bipolarité ou encore de personnalité sont très représentés. Au point que certaines discussions tournent essentiellement autour de ces sujets spécifiques.
D’autres facteurs tels que le perfectionnisme ou les soucis d’image et d’estime de soi sont également souvent présents.
Les facteurs familiaux et sociaux
Dans cette catégorie, on retrouve le lien social que tient la nourriture dans notre société. Mais également la culture de la nourriture que l’on peut recevoir dès notre plus jeune âge.
Les enfants moqués à cause de leur poids, dévalorisés par leurs familles ou encore mis au régime sans que leur avis ne soit jamais demandé crée des précédents de traumas. Ces traumas créent une fragilité envers son image corporel et le rôle de la nourriture. Et voilà encore un terrain propice aux TCA (troubles du comportement alimentaire).
Les facteurs déclencheurs et d’entretien
Comme leur nom l’indique, ces facteurs créent le déclenchement de l’hyperphagie et influence le fait de le rendre récurrent, régulier et, donc, d’entrer dans les TCA… n’oublions pas qu’un des critères de l’hyperphagie est sa présence récurrente, voire quotidienne sur 3 mois.
Pour cela, un repas de fêtes ne suffit pas.
Des évènements de vie peuvent déclencher l’hyperphagie. De la maltraitance, du stress, la mort d’un proche ou même un trauma. Des évènements qui vont être vécus par certains comme un évènement triste. Et qui va déclencher chez d’autres des TCA.
De la même façon, un régime restrictif peut déclencher ou entretenir les TCA en se privant et en déclenchant ainsi encore plus de crises.
Cela peut parfois être des évènements anodins comme le fait d’être malade et une pensée qui part en se disant que du poids a été perdu pendant cette maladie en vomissant ou en ayant des diarrhées (non provoqués). Et que c’est peut-être une solution.
les prédispositions à l’hyperphagie
Au final, la plupart de nos vies peuvent créer des prédispositions à l’hyperphagie.
Mon avis personnel est que cela part quand-même principalement du fait de ne pas s’accepter soi et son corps au départ. Cela semble créer une fragilité qui peut ensuite être développée par d’autres évènements du quotidien.
Dans tous les cas, réussir à détecter les prédispositions à l’hyperphagie chez soi ou chez ses proches au plus tôt est important pour pouvoir leur proposer de se faire accompagner et éviter ainsi que des soucis plus sévères se développent.
