La mentalité des régimes : s’en défaire pour une vie meilleure

Nous vivons dans une société qui prône la minceur comme une normalité et la perte de poids comme une norme. C’est ainsi que la mentalité des régimes entre dans nos têtes.
Le régime de l’été, du printemps, des fêtes de fin d’année, du mariage, etc. Toutes les occasions ont l’air bonnes pour s’y mettre. Et pourtant…

De la pensée la plus évidente…

Lorsque l’on pense régime, on pense bien entendu alimentation. Quels aliments manger? à quelle heure? en quelle quantité?

La mentalité des régimes nous fait classer les aliments dans des petites cases étriquées : les bons aliments et les mauvais aliments; les aliments autorisés à volonté, les occasionnels et ceux à éviter; les aliments qui apportent plus ou moins de points (avec un quota journalier à ne pas dépasser); etc.

Il y a eu tellement de méthode dont on nous a parlé. Tellement de moyens essayés pour nous faire perdre du poids.
Aujourd’hui, il n’est pas honteux de vendre des produits minceurs à une heure de grande audience. Chacun peut commencer un régime à tout moment de sa vie et de l’année. Et, le pire? C’est qu’il sera encouragé par la société et son entourage. Quel que soient les impacts sur sa santé.

… à la plus subtile

Cependant dans la mentalité des régimes, il ne s’agit pas que d’alimentation.
Nous avons tous et toutes des pensées liées à la perte de poids.

Cela peut être de se nourrir d’une certaine façon dans l’optique de perdre du poids. Même sans suivre de régime précis.

Ou bien de faire une activité physique dans le but d’une perte de poids.
Prendre des compléments pour perdre du poids.
Acheter des plats ou éviter d’acheter des aliments pour maitriser ce que l’on a chez nous.

Toutes ces choses faites dans l’optique de perdre du poids font partie de cette mentalité. Tous ces contrôles que l’on a mis en place au fur et à mesure et que l’on prend aujourd’hui pour des règles fixes appartiennent à cette mentalité.

L’important est de changer sa mentalité sur les régimes

Alors, en sachant que, plus on met le contrôle sur quelque chose, plus notre cerveau va vouloir (à un moment donné) aller contre. On comprend que le contrôle sur notre régime alimentaire alimente les crises d’hyperphagie.

Ces pensées mènent à de la restriction. Et la restriction engendre des crises. Alors acceptons d’arrêter de nous faire du mal et déconstruisons cette mentalité.

Comprenons qu’il n’y a pas de bons et mauvais aliments. Leurs apports ne sont pas égaux, en effet. Cependant, quand notre corps a faim le nourrir uniquement de salade ne le comblera pas forcément.
Se remplir de légumes en se disant que c’est autorisé (ne comptabilise pas de points, est autorisé à volonté ou autre) va avoir deux effets néfastes. Premièrement, il n’y aura pas de plaisir à en manger si ce n’est as ce qui était désiré. Deuxièmement, vu la quantité nécessaire pour nous rassasier, il est possible de se retrouver avec un estomac qui grossit.

La méthode idéale serait :

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