Accepter de changer pour éloigner l'hyperphagie de ta vie

Nous sommes la somme des choses que nous faisons, que nous pensons et que nous croyons. Nos actes seuls ne nous définissent pas et les hyperphages savent pertinemment le pouvoir destructeur des pensées d’après crise. C’est pourquoi il est important d’accepter de changer pour éloigner l’hyperphagie de ta vie.

Pourquoi accepter de changer?

L’hyperphagie s’est développée sur le terreau de celle que tu es aujourd’hui. Cette acceptation de changement est donc importante car, si tu gardes tes comportements actuels, tu garderas l’hyperphagie également. Et, vu la souffrance que cela engendre, vu que tu es la aujourd’hui, j’en conclue que tu veux la laisser derrière toi. 🙂

Des changements, tu en as peut-être essayé quelques une déjà (pour l’hyperphagie ou pour d’autres choses). Bien entendu, certains ont fonctionné, d’autres non. Parfois même, ce sont des expériences vécues qui t’ont changée.
C’est pourquoi cela fait peur de changer. Mais, passé cette peur, cela t’apporte au final de la fierté et de la liberté. La fierté d’avoir changé si tu acceptes de regarder le chemin parcouru. Et la liberté d’être toi, une meilleure version de toi.

Nous avons donc vu pourquoi accepter de changer : pour éloigner l’hyperphagie de ta vie durablement. Maintenant, voyons un peu pour qui changer et ce que tu peux changer.

Pour qui changer?

La seule personne que tu peux changer en ce bas monde, c’est toi-même.
Tout comme tous les changements que tu opères en toi doivent être pour toi, pour être plus heureuse, être en meilleure santé, en meilleure forme ou autre. Ce seront les changements les plus efficaces pour toi dans le temps.

On a pour beaucoup déjà essayé de changer pour quelqu’un d’autre. Afin d’être aimée, acceptée. Et, au final, on s’est sentie déconnectées de soi-même. Parfois même, encore plus malheureuse.
Mais les personnes qui t’aiment doivent apprendre à t’accepter telle que tu es.
Elles t’acceptent toi, pas une pâte à modeler.
Ainsi, elles acceptent tes qualités et tes défauts.
Et cela ne veut aucunement dire que tu ne peux pas changer pour t’améliorer.
Cela veut dire qu’elles t’aimeront MÊME SI tu ne changes pas pour t’améliorer.

Qu’accepter de changer pour éloigner l’hyperphagie?

Personne n’est parfait sur cette Terre. Et c’est ça qui fait que la vie est aussi intéressante.
Tu peux accepter de changer de nombreuses choses dans ta vie de manière globale mais focalisons nous ici sur le fait d’éloigner l’hyperphagie.

Explore tes comportements et tes pensées et vois ceux qui alimentent ton hyperphagie. C’est sur ceux-là qu’il va falloir travailler le changement. Trouve la raison profonde pour laquelle tu voudrais changer ce comportement ou ces pensées. Cette raison, note-là et reviens-y aussi souvent qu’il le faudra si ta motivation baisse.
Puis change une chose à la fois.

De manière globale avec l’hyperphagie, il est bon d’apprendre à changer ses pensées négatives. Celles devant le miroir, celles autour des crises, les pensées de jugement. Cela nécessite de l’attention. Sortir du mode “pilote automatique” des pensées pour se concentrer sur de meilleures pensées.
Au début, ce sera difficile. La pensée arrivera négative, avec son jugement. Il suffit alors de lui dire “non” et de faire venir une pensée positive pour la contrecarrer.
Exemple : “Je suis trop nulle, je n’ai pas réussi à m’arrêter de manger. Je n’ai aucune volonté” => “Non! Cette crise est arrivée parce que (pourquoi elle était là?)… J’en avais besoin aujourd’hui et je peux faire (quoi faire à la place?) la prochaine fois”.

Exemple personnel

Pour ma part, chaque soir, après être rentrée du travail, je me dépêchais de faire à manger pour tout le monde pour qu’on puisse manger à l’heure (par rapport au timing des enfants).
Quand l’heure de manger approchait, mon angoisse grandissait. A cause du timing. Mais aussi de la cuisson du repas. A cause de pleins de choses. Et je mangeais en mode crise toute ma frustration de n’avoir aucune prise là-dessus.

Puis j’ai compris ce que je pouvais faire. Je rentrais, je préparais à manger. Niveau timing, c’était toujours pareil. Puis, quand je commençais à m’inquiéter, je prenais mon téléphone et j’appelais mon homme pour savoir s’il ramenait bientôt les enfants. Ce simple geste m’a fait diminuer mon angoisse et ma frustration. S’ils arrivaient, c’était ok. S’il avait encore des choses à faire, j’arrêtais la cuisson et je partais faire quelque chose pour moi. Au fur et à mesure, ces crises se sont éloignées.